LA FLUIDITE ENERGETIQUE

L’homéostasie dans le corps est la capacité à garder un équilibre dans les fonctions vitales. Lorsque cette homéostasie est rompue, apparaissent les signes de déséquilibres psycho-physique et le manque d’énergie. La capacité à maintenir cet équilibre dépend notamment de la qualité du système nerveux autonome. Ce système nerveux autonome est composé de deux parties :

1 – Le système nerveux sympathique dont la fonction est de permettre au corps humain de se préparer à l’action :

  • Elévation de la fréquence cardiaque
  • Augmentation de la pression artérielle
  • Ralentissement de la digestion
  • Vasoconstriction des vaisseaux sanguins
  • Stimulations des glandes sudoripares
  • Libération du glucose par le foie
  • Sécrétion d’adrénaline par les surrénales
  • Dilatation de la vessie
  • Augmentation du diamètre des bronches

2 – Le système nerveux parasympathique dont la fonction est de permettre au corps de se relâcher, digérer et assimiler :

  • Ralentissement de la fréquence cardiaque
  • Accélération de la digestion
  • Augmentations des sécrétions digestives
  • Relâchement intestinal

Une personne est dans son plein potentiel énergétique, qualitativement, lorsque ces deux systèmes sympathique et parasympathique sont en parfait équilibre : tous les besoins sont comblés sur tous les plans, et il n’y a pas de problématiques ni de tensions intérieures ou extérieures.

Un alignement s’effectue entre le corps, l’âme et l’esprit de la personne, l’énergie est libre de circuler dans tous les plans et d’offrir un plein potentiel de santé (corps), d’épanouissement (âme) et de clarté (esprit).

A l’inverse, la cristallisation est le résultat d’une émotion non libérée. Le parcours énergétique portant l’information de cette émotion devient rigide et se cristallise le long de la colonne vertébrale jusqu’à l’organe où le membre concerné.

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Cette rétention émotionnelle dépend de la qualité de la gestion mentale (hypophyse et épiphyse). L’hypophyse permet la gestion du stress par réponse extérieure (trouver une action qui résoudra le problème), tandis que la combinaison cervelet-épiphyse celle du stress par réponse intérieure (donner au corps ce qu’il demande pour apaiser ce déséquilibre). Un bon fonctionnement de ces deux glandes permettra une réponse adéquate à tout stress car elles combinent les deux besoins.

Généralement, dans nos sociétés, l’aspect extérieur (cause extrinsèque) est privilégié, entraînant la notion de remettre son pouvoir à l’autre ou aux situations. Les informations transmises par l’hypophyse seront davantage écoutées que celles transmises par l’épiphyse. Une déconnexion progressive du corps s’ensuit par un excès d’actions extérieures émises par l’hypophyse. Les réponses intérieures n’étant plus relayées, le corps ne se relâche plus et cristallise, créant au fil du temps un état de fragmentation.

Un mauvais fonctionnement dans la gestion mentale (épiphyse trop peu sollicitée et active) favorise un état d’émotion non évacuée et cristallisée (dans le poumon pour la tristesse, dans le foie pour la colère, dans les reins pour la peur, dans la rate pour le ressassement, etc …) et, petit à petit, s’installent une déficience de l’organe, et des maux de dos dans la vertèbre concernée.

La cristallisation résulte donc du non relâchement des émotions dans le corps.

La fluidité énergétique est un terme utilisé pour parler de la qualité de circulation de l’information et de l’énergie vitale dans tout le corps. La cristallisation des émotions dans le corps ralentit le débit énergétique et le rend moins fluide. L’énergie est retenue en excès dans certains endroits et s’écoule en insuffisance dans d’autres.

Une bonne fluidité implique :

  • Le relâchement pour ouvrir les blocages
  • La contraction pour activer les stagnations

Comme dans tous les principes de vie, c’est grâce à l’union des deux forces complémentaires s’activant harmonieusement que se créent un équilibre et un état libre.

La fluidité résulte de la capacité à mobiliser et à relâcher toute énergie.