Ni Hao ! Bonjour à toutes et à tous, Notre belle période estivale de ressourcement nous prépare à la nouvelle saison sportive, et afin d’anticiper votre inscription et de vous retrouver avec plaisir en septembre, nous vous avons préparé tous les documents 2025-2026. Vous pouvez les obtenir sur simple demande par un mail à l’adresse suivante : taichiclub91@gmail.com
Les cours reprennent le lundi 8 septembre et les stages le 20 septembre.
Le Tai Chi Club sera présent aux forums des municipalités de Leudeville et de Saint-Vrain, le samedi 6 septembre. Nous espérons vous y retrouver !
Ne laissez jamais votre pratique du Chi Gong (traduction : affiner sa pratique de l’énergie Chi) devenir une simple routine mécanique, dénuée de sens et d’intention. De peur qu’elle ne se transforme en une série de gestes répétés sans âme, accomplis par habitude.
Faites à ce que votre pratique s’élève au rang de véritable quête personnelle, un voyage intérieur vers la maîtrise et la connaissance de soi. Faites de chaque séance un moment sacré, un pas de plus sur la voie « tao ».
Dans chaque geste accompli, ne voyez pas seulement un exercice physique, mais une affirmation de votre volonté de vouloir hausser votre niveau de vibrations, de vouloir accomplir un pas, même petit, vers vous même, vers l’instant présent, vers le sourire intérieur.
À chaque mouvement appris, percevez la richesse d’un héritage d’un art qui vous façonne autant qu’il vous protège, vous favorise des bienfaits remarquables.
Quand vous pratiquez vous ne développez pas seulement votre souplesse, votre fluidité, votre respiration ; vous forgez votre cœur et votre esprit.
C’est dans ce cheminement que le Chi Gong devient une source d’inspiration et de transformation profonde, sans fin, sans limites.
Les secrets du bonheur et de la philosophie japonaise pour une vie longue et heureuse à la recherche du sens de la vie
L’histoire du petit bambou, une leçon de persévérance et de confiance en soi.
« Dans un jardin calme et silencieux, il y avait un jour un petit jour un petit bambou. Il espérait devenir grand et fort, comme les arbres immenses et majestueux qui se dressaient sur les pentes du mont Fuji. Mais à chaque fois que le bambou essayait de pousser, quelque chose s’opposait à son désir de devenir une plante plus grande et plus forte.
Un jour, une violente tempête s’abattit sur le jardin ; les branches du bambou se plièrent presque jusqu’à se briser. Découragé, il pensa qu’il ne pourrait jamais, au grand jamais, réaliser son rêve de devenir grand et fort. Cependant, le bambou eut l’idée de grandir et de commencer à se redresser, même s’il était presque cassé, car la force du coup de vent avait fait qu’il était sur le point de se briser.
Lentement, patiemment, il commence à se redresser. Chaque jour, il puise sa force dans le soleil, dans l’eau et, comme il l’avait rêvé, il commence à grandir. Le temps a passé. Les jours passèrent, puis les semaines, les mois et les années ? Puis le bambou réussit à devenir plus grand et plus fort ; il affronta avec fierté les nouveaux coups de vent et les blizzards : il ne craignait plus de se briser, il commençait àavoir confiance en sa force intérieure.
Au cours d’une promenade dans le jardin, un vieux moine zen s’est étonné de voir les petits bambous se dresser si hauts et si majestueux. « Comment se fait-il qu’un bambou qui était fragile et semblait se briser à la première tempête venue, soit aujourd’hui si fort et si grand ? » a-t-il demandé.
Avec un sourire, le jardinier a répondu : « Il y a une chose que ce bambou a en commun avec les autres, c’est sa foi intérieure et sa persévérance. Le vent, la pluie et le soleil ont essayé de l’affaiblir, mais malgré cela, il n’a jamais abandonné ; il a toujours été là, inébranlable dans son but, confiant dans ses propres capacités ? J’ai grandi et je suis devenu de plus en plus fort, de plus en plus grand. » Le moine resta silencieux, admirant les branches du bambou, ses feuilles et ses branches robustes ? Il acquiesça, en accord avec le jardinier, admirant sa sagesse simple de travailleur.
« C’est vrai, dit le vieux moine. Tout comme le shogun a réussi à nous mettre en sécurité, malgré les tentatives des voyous et des méchants pour nous effrayer, le petit bambou est devenu plus fort et plus grand. Il impose désormais le respect, car il est devenu un arbre vraiment majestueux. »
Depuis ce jour, le petit bambou est devenu pour les moines un symbole de persévérance et de foi. Son histoire s’est transmise de bouche à oreille et un maître a même réalisé une peinture du petit bambou. Souviens-toi de la persévérance comme d’un rocher puissant et indestructible en lui-même. « Persévère dans ton être sans t’épuiser », disait la légende sous la peinture. Le petit bambou grandit, inspirant tous ceux qui le regardaient par sa beauté et sa force. Dans la leçon de vie de l’arbre, les gens se sont vus reflétés, en voyant l’image et en écoutant l’histoire racontée par le moine. À l’instar d’un modeste bambou, nous pouvons nous aussi accomplir de grandes choses, à condition de persévérer et d’avoir suffisamment confiance en nos propres capacités ».
Si nous prêtons attention à cette fable, nous pouvons y voir un reflet de notre propre vie. Le petit bambou est une métaphore de chaque personne à la recherche de son chemin de vie et de son but dans l’existence. L’aspiration du petit bambou à devenir grand et fort est un symbole du désire inné que nous avons tous d’atteindre notre propre réalisation afin de vivre une vie pleine et entière. Pour atteindre son Ikigai (l’ikigai, c’est ce qui nourrit la joie au quotidien, la joie de vivre), le bambou a dû subir des épreuves telles que des coups de vent, des tempêtes, des blizzards, etc. ces épreuves tentent de briser son endurance, de le faire renoncer à son Ikigai, qui est d’être un arbre plus grand et plus fort. Nous avons connu les mêmes moments de difficulté et d’incertitude au cours de notre vie. La persévérance du bambou face à l’adversité nous sert d’exemple pour ne pas abandonner face aux difficultés qui se présentent dans notre quête de l’Ikigai.
Le jardinier qui s’occupe du petit bambou symbolise la sagesse intérieure. Le vieux moine, quant à lui, est le témoin, c’est-à-dire qu’il représente les personnes qui nous entourent et nous soutiennent à tout moment, qui sont toujours là pour valider nos efforts, notre croissance et nos sacrifices. L’enseignant est la représentation de nos réalisations et de la façon dont les autres les apprécient. Chaque Ikigai est un processus, mais il ne doit en aucun cas être conçu comme un objectif instantané. Atteindre son propre Ikigai est une tâche qui exige dévouement et patience. Nous devons être capables de nous reconnaître, de comprendre que chaque étape, aussi petite qu’elle puisse paraître, est significative en termes de réalisation et d’épanouissement.
Ni Hao ! Ce séjour a été pour moi un délice. Félicitations pour vos pratiques, Merci pour vos partages. Merci au lieu, merci à Marie et merci à l’univers de nous avoir rassemblé là, au bon endroit, au bon moment. Il y en aura d’autres. Lionel
J’ai vécu ce résidentiel comme un cadeau, comme une symphonie, parfaitement et savamment conduite par notre chef d’orchestre. On peut penser que le mot est fort mais l’intensité des ressentis, des émotions l’a été tout autant. La pratique du Qi Gong, du Tai Chi, leurs mouvements bienfaiteurs, les conférences filmées et les échanges ont contribué à la découverte de soi. Les liens créés ont permis d’apprendre de l’Autre aussi. Parfois, on dévie de la symphonie pour une joyeuse improvisation entre participants !La « cerise sur le gâteau », surprise prévue par Lionel, la caverne aux trésors ! Ceux d’Oddyana…Le rythme des tambours, les vibrations des gongs et des minéraux ont participé à notre belle musique. Merci Lionel pour avoir si bien pensé, orchestré ce résidentiel 2025, merci à vous tous pour cette belle harmonie de groupe ! B.R.
Cher Lionel, Merci pour ce stage de qi gong ! Cela m’a fait beaucoup de bien et m’a permis de m’ancrer davantage après ce grand voyage en avion ! Le lieu était magnifique et apaisant !
Tous les participants bienveillants et accueillants ! Ton enseignement est fluide et m’a permis de renouer avec le qi gong ! Cela m’a donné envie de reprendre des cours à Tahiti. J’ai bien aimé aussi les petites conférences qui sont des rappels bienvenus pour intérioriser tes cours et prendre conscience de pourquoi on pratique. Enfin, j’ai adoré la surprise après ce généreux pic nique dans une nature magique accompagnés par les chants de grenouilles .Ce bain sonore était merveilleux ! Merci à toi pour tout ce que tu donnes avec générosité et passion ! Merci à l’équipe organisatrice ! Tout était parfait. Merci à l’hôtesse Marie qui nous a comblé de bonne nourriture ! Je garde ce stage dans mon cœur comme une parenthèse de bonheur partagée avec mon adorable sœur Dominique ! Maururu. Fanfan
Oui, résidentiel vraiment réussi ! Comme d’habitude, le résidentiel est une parenthèse enchantée dans laquelle on travaille, on respire, on contemple, on médite, on se ressource, on rit, on partage et ceci tous ensemble grâce aux menus très enrichissants de notre professeur et également dans un cadre de toute beauté. Ce lieu est vraiment parfait je trouve à tous les points de vue! Merci Lionel pour ces séances ressourçanteset instructives. En participant ainsi, on comprend pourquoi on aime pratiquer le tai-chi et le chi gong. D.M.
Merci Lionel pour ce séjour sans la moindre petite fausse note ; tout a été parfait, le ciel s’est même mis à l’unisson malgré les prédictions ! Les conditions matérielles, le contenu, l’ambiance, tout nous a porté sur un petit nuage hors du temps pendant ce séjour. Un grand merci à Lionel et à chacun des participants qui chacun à sa manière a contribué à la pleine réussite de ce résidentiel. Vivement l’année prochaine que nous vivions à nouveau ensemble ces moments très forts, inoubliables. V.D.
Merci pour ce résidentiel apaisant, riche en apprentissages, échanges et découvertes. Une très belle expérience à renouveler sans hésitation. C.G.
Un immense merci à toi Lionel. Tu as parfaitement bien tout orchestré. Je garderai un super souvenir de ce beau résidentiel. Merci à tous. C.L.
Merci pour ce séjour Lionel, car comme l’a si bien dit Ana, ce fut des moments bienveillants avec un groupe qui l’est tout autant. De belles énergies. A.L.
Grâce à vous (Lionel, Christine, Béatrice, Véronique et Dominique). Nous avons passé 3 jours dans un lieu magnifique hors de l’agitation, des sollicitations diverses comme un moment suspendu dont nous n’avons pas envie de revenir. Un enseignement toujours plus qu’intéressant et une organisation parfaite. Merci. D.V.
Il faut du temps. Pas a pas. Du temps pour guérir les blessures. Du temps pour tout. Il faut trouver un chemin… Plein de brume. Le chant des oiseaux …. Le soleil qui s éveille…. Et vous. Cette famille formidable. Pleine de joie et de dynamisme. Merci pour être vous. A.S.
Merci à tous pour ces magnifiques moments passés ensemble. Ce fut riche aussi bien dans la pratique que dans les échanges et les découvertes. Un séjour hors du temps et de superbes souvenirs. C.D.
Que dire de plus ? Tous les compliments ont déjà été exprimés et je les partage pleinement
Je vais simplement partager l’évolution de mon ressenti par rapport aux résidentiels en général. Lorsque suis venue première fois (il y a 5 ans, je crois), j’étais très stressée à l’idée de quitter mon quotidien (maison, famille, etc) pour m’occuper de moi; pour moi c’était un acte inhabituel et assez égoïste. Maintenant j’attends cette parenthèse avec impatience et, cette année, je me suis sentie particulièrement détendue tout au long du résidentiel… vivement l’année prochaine ! J’ai d’ailleurs choisi l’un des moments de ce résidentiel pour vivre la méditation que tu nous as proposée la semaine dernière… alors maintenant que je l’ai enregistré, je vais pouvoir laretrouver quand je veux. Merci. C.F.
Trop d’élan, trop d’attente, trop de bruit. L’époque pousse au maximum — rendement, visibilité, engagement — comme si le monde était une course sans fin, un appel d’air permanent. Même nos silences doivent être optimisés, nos repos justifiés, nos absences comblées. L’équilibre, dans tout cela, semble relégué à une forme d’utopie tranquille, un luxe qu’on remet à plus tard, quand tout ira mieux, quand tout sera fait. Mais il y a des jours où le corps dit non. Des jours où l’âme, lasse de suivre, s’assied au bord du chemin. C’est là, peut-être, que commence une autre écoute.
On croit souvent que l’équilibre est un état à atteindre. Une ligne droite, fine, parfaite, sur laquelle marcher sans dévier. On se l’imagine comme un sommet : stable, solide, maîtrisé. Mais l’équilibre véritable n’est pas une chose qu’on conquiert. Il est un mouvement, une modulation, une danse.
Les anciens sages voyaient l’équilibre comme une oscillation vivante: Le Yin et le Yang — ombre et lumière, repos et action, froid et chaleur — ne sont jamais séparés. Ils se poursuivent, se répondent, se fondent l’un dans l’autre. L’équilibre n’est pas l’absence de tensions : c’est leur orchestration subtile.
Il y a des jours pleins, il y a des jours vides. Des élans, des retraits. Des matins où l’on ouvre grand les bras au monde, et d’autres où le silence suffit. L’équilibre ne nous demande pas de choisir, mais de habiter le juste rythme, d’épouser le balancement au lieu de le nier. Mais notre monde ne sait plus attendre. Il ne tolère pas la lenteur, ni le vide. Il faut faire, produire, comprendre, maîtriser. L’équilibre devient alors un projet de plus à gérer. Une colonne à cocher dans notre tableau mental. Et pourtant, forcer l’équilibre, c’est le rompre.
Le Wu Wei, nous enseigne qu’il y a des moments où ne rien faire est la réponse la plus ajustée. Où ne pas réagir est un acte d’attention profonde. L’équilibre, parfois, vient dans le relâchement, non dans le contrôle. Une manière d’agir sans violence intérieure, d’être en phase avec ce qui est.
Ainsi, il y a des moments où ne rien faire est un acte profond de lucidité. Où l’ajustement le plus juste consiste à suspendre le geste, à différer la réponse, à laisser les choses se déposer d’elles-mêmes. Il ne s’agit pas de fuir le réel, mais de le contempler sans le précipiter. Ce que l’eau fait naturellement : fluide, elle épouse les formes sans s’y fixer ; souple, elle contourne les obstacles sans se briser ; humble, elle creuse la pierre par la seule persévérance de sa douceur. Elle avance sans hâte, sans violence, sans rupture. Et pourtant, rien ne lui résiste.
Mais il ne suffit pas de se retirer du monde. Il faut aussi trouver sa juste place en lui. Le Confucianisme enseigne lui aussi une forme d’équilibre — plus éthique, plus relationnelle. La Doctrine du Milieu (Zhong Yong) invite à éviter aussi bien l’excès que le manque, à trouver la voie moyenne dans les actes du quotidien : ni trop de passion, ni trop de distance ; ni repli, ni débordement.
Dans les relations humaines, cette voie médiane se traduit par une attitude de discernement constant : ni abandon de soi, ni domination de l’autre ; ni mutisme, ni précipitation dans la parole ; ni froideur, ni effusion émotionnelle incontrôlée. Le Zhong Yong nous enseigne à habiter les nuances, à reconnaître dans chaque situation le point d’équilibre éphémère — cette zone fragile mais féconde où la justesse est possible.
Ce n’est pas dans les grandes décisions que se joue cette sagesse, mais dans les gestes simples : parler avec clarté sans blesser, écouter sans s’effacer, exprimer sans s’imposer. L’équilibre, ici, devient une vertu vivante, une rectitude souple. Il ne s’agit pas de se contenir, mais de se tenir juste — avec soi, avec l’autre, avec le monde.
Alors, qu’est-ce que trouver l’équilibre aujourd’hui ? Ce n’est pas adopter une posture figée, ni atteindre un objectif final. C’est peut-être, plus humblement, apprendre à écouter ce qui, en soi, appelle à l’ajustement. À reconnaître quand on force, quand on fuit, quand on déborde. Et à revenir. Revenir à ce souffle simple. Ce moment juste. Ce point d’appui invisible mais certain.
L’équilibre, au fond, n’est peut-être rien d’autre qu’une fidélité au mouvement même de la vie — une fidélité discrète, silencieuse, mais tenace. Une manière de dire oui à ce qui est, tout en gardant les pieds sur la terre. Et peut-être suffit-il, pour aujourd’hui, de faire un pas de moins. Un geste de moins. Et d’écouter ce qui, en nous, cherche simplement… à tenir debout sans se raidir.