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Résidentiel 2025

Ni Hao ! Ce séjour a été pour moi un délice. Félicitations pour vos pratiques, Merci pour vos partages. Merci au lieu, merci à Marie et merci à l’univers de nous avoir rassemblé là, au bon endroit, au bon moment. Il y en aura d’autres. Lionel

J’ai vécu ce résidentiel comme un cadeau, comme une symphonie, parfaitement et savamment conduite par notre chef d’orchestre. On peut penser que le mot est fort mais l’intensité des ressentis, des émotions l’a été tout autant. La pratique du Qi Gong, du Tai Chi, leurs mouvements bienfaiteurs, les conférences filmées et les échanges ont contribué à la découverte de soi. Les liens créés ont permis d’apprendre de l’Autre aussi. Parfois, on dévie de la symphonie pour une joyeuse improvisation entre participants !La “cerise sur le gâteau”, surprise prévue par Lionel, la caverne aux trésors ! Ceux d’Oddyana…Le rythme des tambours, les vibrations des gongs et des minéraux ont participé à notre belle musique. Merci Lionel pour avoir si bien pensé, orchestré ce résidentiel 2025, merci à vous tous pour cette belle harmonie de groupe ! B.R.

Cher Lionel, Merci pour ce stage de qi gong ! Cela m’a fait beaucoup de bien et m’a permis de m’ancrer davantage après ce grand voyage en avion ! Le lieu était magnifique et apaisant ! 

Tous les participants bienveillants et accueillants ! Ton enseignement est fluide et m’a permis de renouer avec le qi gong ! Cela m’a donné envie de reprendre des cours à Tahiti. J’ai bien aimé aussi les petites conférences qui sont des rappels bienvenus pour intérioriser tes cours et prendre conscience de pourquoi on pratique. Enfin, j’ai adoré la surprise après ce généreux pic nique dans une nature magique accompagnés par les chants de grenouilles .Ce bain sonore était merveilleux ! Merci à toi pour tout ce que tu donnes avec générosité et passion ! Merci à l’équipe organisatrice ! Tout était parfait. Merci à l’hôtesse Marie qui nous a comblé de bonne nourriture ! Je garde ce stage dans mon cœur comme une parenthèse de bonheur partagée avec mon adorable sœur Dominique ! Maururu. Fanfan 

Oui, résidentiel vraiment réussi ! Comme d’habitude, le résidentiel est une parenthèse enchantée dans laquelle on travaille, on respire, on contemple, on médite, on se ressource, on rit, on partage et ceci tous ensemble grâce aux menus très enrichissants de notre professeur et également dans un cadre de toute beauté. Ce lieu est vraiment parfait je trouve à tous les points de vue! Merci Lionel pour ces séances ressourçanteset instructives. En participant ainsi, on comprend pourquoi on aime pratiquer le tai-chi et le chi gong. D.M.

Merci Lionel pour ce séjour sans la moindre petite fausse note ; tout a été parfait, le ciel s’est même mis à l’unisson malgré les prédictions ! Les conditions matérielles, le contenu, l’ambiance, tout nous a porté sur un petit nuage hors du temps pendant ce séjour. Un grand merci à Lionel et à chacun des participants qui chacun à sa manière a contribué à la pleine réussite de ce résidentiel. Vivement l’année prochaine que nous vivions à nouveau ensemble ces moments très forts, inoubliables. V.D.

Merci pour ce résidentiel apaisant, riche en apprentissages, échanges et découvertes. Une très belle expérience à renouveler sans hésitation. C.G.

Un immense merci à toi Lionel. Tu as parfaitement bien tout orchestré. Je garderai un super souvenir de ce beau résidentiel. Merci à tous. C.L. 

Merci pour ce séjour Lionel, car comme l’a si bien dit Ana, ce fut des moments bienveillants avec un groupe qui l’est tout autant. De belles énergies. A.L.

Grâce à vous (Lionel, Christine, Béatrice, Véronique et Dominique). Nous avons passé 3 jours dans un lieu magnifique hors de l’agitation, des sollicitations diverses comme un moment suspendu dont nous n’avons pas envie de revenir. Un enseignement toujours plus qu’intéressant et une organisation parfaite. Merci. D.V.

Il faut du temps. Pas a pas. Du temps pour guérir les blessures. Du temps pour tout. Il faut trouver un chemin… Plein de brume. Le chant des oiseaux …. Le soleil qui s éveille…. Et vous. Cette famille formidable. Pleine de joie et de dynamisme. Merci pour être vous. A.S.

Merci à tous pour ces magnifiques moments passés ensemble. Ce fut riche aussi bien dans la pratique que dans les échanges et les découvertes. Un séjour hors du temps et de superbes souvenirs. C.D.

Que dire de plus ? Tous les compliments ont déjà été exprimés et je les partage pleinement 

Je vais simplement partager l’évolution de mon ressenti par rapport aux résidentiels en général. Lorsque suis venue première fois (il y a 5 ans, je crois), j’étais très stressée à l’idée de quitter mon quotidien (maison, famille, etc) pour m’occuper de moi; pour moi c’était un acte inhabituel et assez égoïste. Maintenant j’attends cette parenthèse avec impatience et, cette année, je me suis sentie particulièrement détendue tout au long du résidentiel… vivement l’année prochaine ! J’ai d’ailleurs choisi l’un des moments de ce résidentiel pour vivre la méditation que tu nous as proposée la semaine dernière… alors maintenant que je l’ai enregistré, je vais pouvoir laretrouver quand je veux. Merci. C.F.

Trouver le rythme juste

Trop d’élan, trop d’attente, trop de bruit. L’époque pousse au maximum — rendement, visibilité, engagement — comme si le monde était une course sans fin, un appel d’air permanent. Même nos silences doivent être optimisés, nos repos justifiés, nos absences comblées. L’équilibre, dans tout cela, semble relégué à une forme d’utopie tranquille, un luxe qu’on remet à plus tard, quand tout ira mieux, quand tout sera fait. Mais il y a des jours où le corps dit non. Des jours où l’âme, lasse de suivre, s’assied au bord du chemin. C’est là, peut-être, que commence une autre écoute.

On croit souvent que l’équilibre est un état à atteindre. Une ligne droite, fine, parfaite, sur laquelle marcher sans dévier. On se l’imagine comme un sommet : stable, solide, maîtrisé. Mais l’équilibre véritable n’est pas une chose qu’on conquiert. Il est un mouvement, une modulation, une danse.

Les anciens sages voyaient l’équilibre comme une oscillation vivante: Le Yin et le Yang — ombre et lumière, repos et action, froid et chaleur — ne sont jamais séparés. Ils se poursuivent, se répondent, se fondent l’un dans l’autre. L’équilibre n’est pas l’absence de tensions : c’est leur orchestration subtile.

Il y a des jours pleins, il y a des jours vides. Des élans, des retraits. Des matins où l’on ouvre grand les bras au monde, et d’autres où le silence suffit. L’équilibre ne nous demande pas de choisir, mais de habiter le juste rythme, d’épouser le balancement au lieu de le nier. Mais notre monde ne sait plus attendre. Il ne tolère pas la lenteur, ni le vide. Il faut faire, produire, comprendre, maîtriser. L’équilibre devient alors un projet de plus à gérer. Une colonne à cocher dans notre tableau mental. Et pourtant, forcer l’équilibre, c’est le rompre.

Le Wu Wei, nous enseigne qu’il y a des moments où ne rien faire est la réponse la plus ajustée. Où ne pas réagir est un acte d’attention profonde. L’équilibre, parfois, vient dans le relâchement, non dans le contrôle. Une manière d’agir sans violence intérieure, d’être en phase avec ce qui est. 

Ainsi, il y a des moments où ne rien faire est un acte profond de lucidité. Où l’ajustement le plus juste consiste à suspendre le geste, à différer la réponse, à laisser les choses se déposer d’elles-mêmes. Il ne s’agit pas de fuir le réel, mais de le contempler sans le précipiter. Ce que l’eau fait naturellement : fluide, elle épouse les formes sans s’y fixer ; souple, elle contourne les obstacles sans se briser ; humble, elle creuse la pierre par la seule persévérance de sa douceur. Elle avance sans hâte, sans violence, sans rupture. Et pourtant, rien ne lui résiste.

Mais il ne suffit pas de se retirer du monde. Il faut aussi trouver sa juste place en lui. Le Confucianisme enseigne lui aussi une forme d’équilibre — plus éthique, plus relationnelle. La Doctrine du Milieu (Zhong Yong) invite à éviter aussi bien l’excès que le manque, à trouver la voie moyenne dans les actes du quotidien : ni trop de passion, ni trop de distance ; ni repli, ni débordement.

Dans les relations humaines, cette voie médiane se traduit par une attitude de discernement constant : ni abandon de soi, ni domination de l’autre ; ni mutisme, ni précipitation dans la parole ; ni froideur, ni effusion émotionnelle incontrôlée. Le Zhong Yong nous enseigne à habiter les nuances, à reconnaître dans chaque situation le point d’équilibre éphémère — cette zone fragile mais féconde où la justesse est possible.

Ce n’est pas dans les grandes décisions que se joue cette sagesse, mais dans les gestes simples : parler avec clarté sans blesser, écouter sans s’effacer, exprimer sans s’imposer. L’équilibre, ici, devient une vertu vivante, une rectitude souple. Il ne s’agit pas de se contenir, mais de se tenir juste — avec soi, avec l’autre, avec le monde.

Alors, qu’est-ce que trouver l’équilibre aujourd’hui ? Ce n’est pas adopter une posture figée, ni atteindre un objectif final. C’est peut-être, plus humblement, apprendre à écouter ce qui, en soi, appelle à l’ajustement. À reconnaître quand on force, quand on fuit, quand on déborde. Et à revenir. Revenir à ce souffle simple. Ce moment juste. Ce point d’appui invisible mais certain.

L’équilibre, au fond, n’est peut-être rien d’autre qu’une fidélité au mouvement même de la vie — une fidélité discrète, silencieuse, mais tenace. Une manière de dire oui à ce qui est, tout en gardant les pieds sur la terre. Et peut-être suffit-il, pour aujourd’hui, de faire un pas de moins.
Un geste de moins. Et d’écouter ce qui, en nous, cherche simplement… à tenir debout sans se raidir.

https://taoisme.substack.com/p/trouver-le-rythme-juste

WU Wei : La Fable de la Rivière et la Montagne

Il était une fois, dans les hautes montagnes de Chine, une jeune rivière ambitieuse nommée Li. Elle était connue pour son caractère impétueux et sa détermination à atteindre l’océan le plus rapidement possible. Chaque matin, elle se précipitait avec force contre les rochers, s’épuisant à vouloir creuser son chemin à travers la montagne.

Non loin de là vivait un vieux sage, perché sur un pic rocheux. Il observait la jeune rivière qui, jour après jour, s’épuisait dans sa lutte contre la montagne. Ses eaux, jadis cristallines, étaient devenues troubles à force de s’agiter. Un soir, alors que Li reprenait son souffle après une nouvelle journée de combat, le sage descendit jusqu’à ses rives.

“Pourquoi tant de précipitation, jeune Li ?” demanda-t-il doucement. “Je dois atteindre l’océan !” répondit la rivière, haletante. “C’est mon destin ! Mais cette montagne obstinée refuse de me laisser passer.” Le sage sourit avec bienveillance. “Permets-moi de te raconter une histoire,” dit-il.

“Il y a longtemps vivait une goutte de pluie qui voulait aussi rejoindre l’océan. Au lieu de lutter, elle apprit à danser avec le vent, à glisser sur les feuilles, à s’infiltrer dans les fissures. Sans forcer, elle finit par atteindre son but.” “Mais je ne peux pas attendre !” protesta Li. “Je dois agir !” “Observe la montagne,” suggéra le sage. “Elle semble immobile, et pourtant, elle danse elle aussi. Elle s’érode doucement, se transforme avec les saisons. Elle ne résiste pas au changement, elle l’accueille à son rythme.”

Cette nuit-là, Li médita sur les paroles du sage. Elle observa le clair de lune se refléter sur ses eaux et, pour la première fois, elle remarqua comment la lumière dansait naturellement à sa surface quand elle était calme. Le lendemain, au lieu de se précipiter contre les rochers, Li essaya quelque chose de différent. Elle commença à observer les contours de la montagne, à sentir ses creux et ses reliefs. Elle découvrit des passages qu’elle n’avait jamais remarqués auparavant, trop occupée à forcer son chemin.

Doucement, elle apprit à s’écouler plutôt qu’à se battre. Quand elle rencontrait un rocher, au lieu de le percuter, elle le contournait gracieusement. Lorsqu’elle trouvait une fissure, elle s’y glissait paisiblement. Là où la pente était douce, elle se laissait porter. À sa grande surprise, elle avançait maintenant plus rapidement qu’avant, tout en dépensant moins d’énergie. Ses eaux redevinrent cristallines. Les poissons commencèrent à nager dans ses courants. Les oiseaux venaient boire à ses rives. Sans le vouloir, elle créait la vie sur son passage.

La montagne elle-même semblait répondre à ce changement. Là où Li s’écoulait doucement, la terre s’assouplissait, créant naturellement de nouveaux passages. Les pierres qu’elle avait autrefois considérées comme des obstacles devenaient des compagnes de voyage, créant des murmures mélodieux lorsque l’eau les caressait.

Le sage, observant de son pic, voyait la transformation. Là où il y avait eu lutte et agitation, il y avait maintenant une danse harmonieuse entre la rivière et la montagne. Li avait découvert le secret du Wu Wei – l’art d’agir sans forcer. Les années passèrent, et Li finit par atteindre l’océan. Son voyage avait pris plus de temps qu’elle ne l’avait initialement prévu, mais elle avait créé quelque chose de bien plus précieux : une vallée fertile, un écosystème vibrant, une voie que d’autres rivières pourraient suivre.

Parfois, quand de jeunes ruisseaux impétueux se précipitaient dans son lit, pressés d’atteindre l’océan, Li leur murmurait doucement : “L’art n’est pas dans la force, mais dans la danse. Ne luttez pas contre le chemin, devenez le chemin.”

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La tradition japonaise d’Hanami

“La tradition japonaise d’Hanami, depuis des siècles, nous invite à contempler la beauté des cerisiers en fleurs et célèbre l’arrivée du printemps, symbole de renouveau. 

Les familles et les proches se rassemblent sous les branches des sakuras, joyeux instants de partage, abrités sous des toits roses pâles. 

Mais nous avons beaucoup à apprendre des sagesses ancestrales, car la tradition dit aussi qu’au delà d’admirer la beauté des fleurs et de porter cette ode au printemps, se cache une réflexion plus profonde : celle des cycles de la vie. 

La beauté des fleurs de cerisiers est éphémère, notre vie l’est aussi. Tout est voué à changer et à se transformer.

Hanami nous appelle à méditer sur ce que nous voulons faire de notre vie. 

La courte durée de floraison, cette beauté éphémère nous rappelle qu’il faut savourer l’instant présent car nous n’avons pas le pouvoir d’arrêter le temps mais peut-être celui d’apprécier chaque instant précieux de bonheur. 

Avec Hanami, usons de notre pouvoir de suspendre ce temps, juste un instant, comme tous ces petits rubans roses et blancs suspendus aux branches et qui offrent au vent voeux et prières pour une vie meilleure.”

“Merci pour cette journée fort réussie, nous avons très bien mangé, un temps bien clément, des cerisiers “à point”, de jolies démonstrations, de jolies photos, tout était parfait. Merci à Cathy et merci à toi aussi Philippe”. Brigitte 

“Merci à tous pour votre participation ; nous avons eu raison de persévérer car finalement, le soleil était au rendez-vous. Une belle journée et une pratique tout en harmonie dans le parc “. Cathy 

Le Jardin intérieur des trésors

Dans les montagnes brumeuses de l’ancien royaume de Shu vivait un vieux jardinier nommé Chen. Son jardin, disait-on, produisait les plantes les plus extraordinaires, mais peu de gens avaient eu le privilège de le visiter. On racontait que dans ce jardin se trouvaient trois trésors : une source d’eau cristalline, un arbre millénaire, et une fleur qui ne fleurissait qu’une fois par siècle.

Un jour, un jeune homme nommé Li, ayant entendu parler de ces merveilles, gravit la montagne pour rencontrer le jardinier. Après un long voyage, il trouva enfin Chen, qui sarclait tranquillement un carré de terre apparemment vide. “Maître jardinier”, dit Li, “j’ai voyagé loin pour voir vos trois trésors.” Le vieil homme sourit sans lever les yeux de son travail. “Les vois-tu ?” demanda-t-il simplement. Li regarda autour de lui. Le jardin semblait ordinaire – quelques arbres, un petit étang, des plates-bandes de plantes communes. Rien d’extraordinaire.

“Je ne vois que des plantes ordinaires”, répondit-il, déçu. “Alors reste et aide-moi à jardiner”, dit Chen. “Peut-être qu’en travaillant la terre, tu découvriras ce que tu cherches.” Intrigué, Li accepta. Le premier jour, Chen lui confia la tâche d’arroser les plantes. “Mais attention”, dit-il, “avant d’arroser chaque plante, tu dois d’abord sentir si elle a soif.”

Li trouva cela étrange, mais obéit. Après plusieurs jours à observer attentivement chaque plante, il commença à percevoir des signes subtils – une feuille légèrement fanée, une tige moins droite. Un matin, alors qu’il s’apprêtait à arroser, Chen l’arrêta. “As-tu remarqué que l’eau que tu utilises vient d’une source spéciale ?” Li regarda le simple puits d’où il puisait l’eau chaque jour. “C’est le premier trésor”, expliqua Chen. “Non pas parce que l’eau est magique, mais parce qu’en l’utilisant avec attention, tu as appris à percevoir la soif véritable.”

Les semaines passèrent, et Chen confia à Li la tâche de tailler les arbres. “Mais avant de couper la moindre branche”, dit-il, “tu dois écouter l’arbre respirer.” Li passa des jours à observer un vieil érable, perplexe. Progressivement, il commença à percevoir comment le vent circulait dans ses branches, comment la sève montait et descendait selon les heures du jour. “Tu as découvert le deuxième trésor”, dit Chen un soir. “Cet arbre n’est pas extraordinaire parce qu’il est ancien, mais parce qu’en l’observant, tu as appris à percevoir les cycles de la vie.”

Les saisons passèrent, et Li continuait son apprentissage. Un jour, Chen lui demanda de s’occuper d’un petit carré de terre apparemment vide. “Que dois-je y faire pousser ?” demanda Li. “Ce qui doit y pousser”, répondit énigmatiquement Chen. Li passa des mois à observer ce carré de terre, notant comment la lumière y jouait, comment l’eau s’y écoulait, quels insectes le visitaient. Un matin, il y découvrit une petite pousse qu’il n’avait jamais vue auparavant. “C’est le troisième trésor”, dit Chen. “Non pas la fleur elle-même, mais ta capacité à voir ce qui était toujours là, attendant d’être découvert.”

Les années passèrent, et Li devint lui-même un jardinier renommé. Des gens venaient de loin pour voir les trois trésors de son jardin, mais comme son maître avant lui, il se contentait de sourire et de leur proposer de jardiner avec lui.

Car il avait compris que les véritables trésors n’étaient pas des objets à contempler, mais des transformations à vivre. La source pure était la capacité à percevoir les besoins véritables, l’arbre millénaire était la compréhension des cycles naturels, et la fleur rare était l’éveil de ce qui sommeille en nous.

Ainsi, comme les anciens alchimistes transformaient le plomb en or, Li avait appris que la véritable alchimie n’était pas dans la transformation des métaux, mais dans la transformation du regard que nous portons sur le monde et sur nous-mêmes.

Et lorsqu’on lui demandait le secret de son jardin, il répondait simplement : “La terre ordinaire contient déjà tout l’or du monde. Il suffit d’apprendre à le voir.”

Source

https://monmonastere.substack.com/…/wu-wei-la-fable-de…

Balade en forêt des Grands Avaux

Bonjour à tous,
Dimanche dernier, le comité sortie nous avait concocté une sortie en forêt suivie d’un déjeuner dans un restaurant atypique et convivial. Une excellente occasion de se ressourcer dans la nature et de partager ensemble de bons moments !
La forêt était superbe : de jeunes pousses de fleurs, des rochers aux formes bizarroïdes qui ont nourri notre imagination.
Voici quelques photos pour vous donner un aperçu de cette belle journée. N’hésitez à nous rejoindre pour la prochaine sortie, c’est toujours un moment agréable à partager.
À bientôt

Christine L.

Entrer dans la ronde du renouveau !

Dès que le printemps arrive, on sent que tout commence à bouger, les fleurs, les arbres, les oiseaux… Dans toute la nature c’est une nouvelle vague qui déferle. Voilà un des phénomènes les plus extraordinaires de la vie : le renouveau. Chaque année tout se renouvelle… sauf les humains !

Les humains, eux, restent tels qu’ils sont, ils ne se mettent pas à l’unisson de ce renouveau, ils sont fermés. Alors maintenant, s’ils veulent vraiment goûter la nouvelle vie, ils doivent s’ouvrir, ils doivent ouvrir en eux les portes et les fenêtres pour que cette vie puisse pénétrer et les imprégner.

Certains diront : « Mais pour nous, c’est fini. Le printemps, c’est pour la jeunesse. » En raisonnant ainsi, ils se coupent de la source de la vie. Tous doivent marcher avec le renouveau. On ne fait pas ici de distinction entre les jeunes et les vieux. Est-ce que vous avez entendu de vieux arbres dire : « Oh ! nous, vous savez, on a déjà passé l’âge de fleurir et de reverdir : on laisse ça aux jeunes, maintenant » ? Non, eux aussi au printemps se couvrent de fleurs et de feuilles. Donc, même les vieilles grands-mères, même les vieux grands-pères doivent entrer dans la ronde, trotter, sauter, danser au moins symboliquement et tout ira mieux !

Vive le printemps !
Belle journée ensoleillée.
Lionel